Etre coach cela ne s'improvise pas !

Le mot est devenu tendance, coach déco, love coach, coach relooking…tellement de coaches que le client peut s’y perdre.

Polémique autour du métier ou plutôt de la formation….comme toutes professions non réglementées, on trouve de vrais coaches, des personnes qui pratiquent du conseil et qui utilisent le mot « coach » , des charlatans…

Pourtant, être coach ne s’improvise pas.

Polémique autour de la formation pour être coach, certains « anciens coaches » dénoncent les écoles, certains s’installent sans avoir suivi aucune formation, d’autres confondent conseil et coaching ou thérapie et coaching.


Dans un pays comme la France, qui ne jure que par LES diplômes, je suis étonnée !

Qui accepterez de se faire coiffer par un coiffeur sans formation (pas que je compare ces deux métiers), de se faire soigner par un médecin sans formation ? de mettre ses enfants dans une école ou les maitresses n’ont pas été formées ?

Pour certaines pratiques la formation et le diplôme paraissent indispensables, pour d’autres comme le coaching les gens ne se posent pas la question. Pourtant même si le coaching n’est pas une thérapie, il arrive de travailler sur des choses intimes, très intimes….et les possibilités de « manipulations » sont grandes, parfois même (au moins pire) de façons inconscientes.

Oui, je pense que comme pour beaucoup de métier, certaines personnes ont des prédispositions et d’autres pas du tout, que l’on peut presque parler de « vocation », car ce métier demande des qualités humaines.
Oui, la formation n’assure pas la qualité du coach, de plus quelle formation ? au vue du grand nombre d’école qui poussent un peu partout pour former des coaches.
Oui, on apprend toujours et encore, par la pratique, par la lecture, car il y a une part importante d’auto-formation et c’est là que l’école (ou le formateur) est important, c’est un guide, un garde fou.

Prenez n’importe quel ouvrage de psychologie ou philosophie, il y a autant d’interprétations possibles que de lecteurs…nous le savons bien.

Alors que cela soit une formation par une école ou un seul formateur, l’important est d’avoir non seulement un guide, pour l’apprentissage mais aussi la pratique, mais aussi et surtout un garde fou (superviseur), afin d’éviter de tomber dans l’attrait de la « toute puissance du coach » car en coaching les notions de transfert et contre transfert existent !

La certification ne garantit pas la qualité ni du coach ni de la formation, mais certifie déjà qu’il y a eu formation, c’est déjà un premier pas.

Pourquoi tant de polémiques ? Certains coaches «(non formés, improvisés) se sentent ils en danger ? Je pense que le tri se fera, et peut être un jour une réglementation, peut être…

Ce qui est important à mon sens c’est du prendre du recul, sur sa formation, sa pratique, d’avoir un guide et un garde fou (superviseur, charte éthique et déontologique), d’échanger avec d’autres coaches.

La posture de coach ne s’improvise pas, elle s’apprend, nous ne sommes pas là pour conseiller mais bien pour accompagner, en toute bienveillance, notre objectif étant celui de notre coaché.

Être Coach est un métier, accepter de ne pas savoir, d’écouter, de s’effacer, de douter ….



Décidément être coach ne s’improvise pas, si vous souhaitez faire appel à un coach, vérifiez certains points avant de vous engager !